Le mythe du RODAGE

Le rodage c’est le terme utilisé pour décrire une action temporaire. Selon le Larousse: Action de mettre progressivement quelque chose en état de fonctionner.

Les raisons fondamentales du rodage c’est d’éviter les bris d’une pièce ou d’un système et d’atteindre des performances optimales à la fin du fameux rodage.

Chez certains audiophiles, le rodage est utilisé comme du sel de table et on ne se gêne pas pour en mettre partout.

Il faut comprendre que le rodage ne peut pas devenir une excuse pour reporter une promesse de résultat.

Si une composante n’offre pas de performance supérieure (et surtout identifiable) suite à un rodage, l’idée d’en exiger un, que ce soit de 10 heures ou de 1,000 heures… C’est très discutable.

Pourquoi devrais-je roder cette composante, est-ce qu’il y a des parties mécaniques?

Si non, est-ce que les différences pré-rodage et post-rodage sont mesurables?

Est-ce que c’est seulement du marketing pour finalement nous faire oublier, qu’en fait, la composante en question n’est pas si bonne que ça?

Ce qu’il faut savoir c’est qu’un rodage, de manière générale, comme pour le moteur d’une voiture à essence, c’est valable parce qu’il y a des dizaines ou des milliers de pièces de métal qui frottent une sur l’autre. C’est mesurable et démontré depuis au moins un siècle.

Pour les audiophiles, c’est essentiellement restreint aux haut-parleurs, avec la dynamique du piston; le voice coil, l’aimant, la suspension, le cône qui vibre, etc…

Au niveau câblage (!) ou composante électronique, exiger qu’un rodage soit fait pour une meilleure fiabilité ou une meilleure performance est très douteux, pour rester poli. Ça soulève de sérieuses questions sur la bonne foi du manufacturier ou du vendeur et/ou de la qualité de conception du produit. Y a aucune bonne nouvelle là dedans…

Donc, soyez vigilants avec les manufacturiers ou les vendeurs qui vous annoncent que leurs produits exigent un rodage, surtout si c’est un délire qui s’étend sur des semaines ou des mois…